ils ne sont pas connus, mais...

Métier : orthophoniste 
 
1. Quel est le principe de votre métier ? 
 
L’orthophonie, c’est tout ce qui concerne les troubles de la parole, du langage oral et du langage écrit. C’est-à-dire qu’on peut s’occuper aussi bien d’enfants que d’adultes, d’enfants qui ne parlent pas, d’enfants qui parlent mal, soit parce que les sont ou la parole est déformée, ou parce que le langage est mal structuré. On peut travailler avec des enfants mal entendants…On intervient auprès de personnes qui ont subi un traumatisme crânien grave, un accident vasculaire cérébrale, une opération sur le larynx ou les cordes vocales… Autant de maladies ou d’interventions chirurgicales qui ont perturbé leurs capacités à communiquer. Le champ d’action de l’orthophonie, c’est aussi tous les troubles liés à l’apprentissage du langage écrit (lecture, orthographe, graphismes…) 
 
2. Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? 
 
C’est un métier que j’ai découvert un peu par hasard. J’avais envie de m’occuper d’enfants en difficulté, mais je ne voulais pas être enseignante (je n’aimais pas l’école). L’orthophonie m’a plu car elle s’intéresse au langage, à la communication et à la psychologie. 
 
3. Quels sont les avantages ? les inconvénients ? 
 
C’est une profession qui peu s’exercer aussi bien en libéral qu’en salarié. C’est un domaine où il y a du travail et très peu de chômage. C’est un travail où l’on se sent utile, même si l’on ne voit pas forcément sois même le résultat dans la vie personnelle des patients. 
Quand on travaille en institution, on peut être amené à suivre très longtemps le même patient et c’est usant ! Toujours en institution, la qualité du travail dépend de l’équipe où l’on est intégré, notamment des qualités relationnelles du médecin responsable. 
 
4. Y’a-t-il des jours plus difficiles que d’autres ? 
 
Oui, cela dépend des patients que je reçois, de leur motivation et de celles de leurs parents. Cela dépend aussi de l’ambiance de l’équipe. Il y a quelques fois des réunions qui s’éternisent et qui sont inefficaces. 
 
5. Quelles sont les études nécessaires pour y parvenir et sont-elles difficiles ? 
 
L’école d’orthophonie a une entrée sur concours. Ensuite, c’est quatre ans d’études, avec pas mal de stages. Le plus difficile, c’est le concours d’entrée, ensuite ça va. Il vaut mieux avoir obtenu un bac S, ça aide plus pour les études. 
 
6. Si ce métier n’existait pas, quel autre métier vous aurait-il plut ? 
 
Ça dépend. Si l’on me proposait un autre boulot, je voudrais être chef quelque part. ça m’agace les gens qui ont des responsabilités et qui n’assument pas ! [rires] 
Mais si je devais travailler pour gagner ma vie, je prendrais n’importe quel boulot… 
 
par Arthemis